HEC Paris partenaire du premier rassemblement du sport business en France
HEC Paris partenaire du premier rassemblement du sport business en FranceTous les acteurs de l’économie du sport étaient rassemblés les 6 juin 2024 à l'Adidas Arena à l'initiative de Bpirance Les Meneurs, pour le premier grand évènement Sport Business en France. HEC Paris était le partenaire académique de cet événement intitulé Sport Définition. Des étudiants de la Grande Ecole ont contribué à la rédaction d’un rapport sur le secteur économique du sport en collaboration avec EY. La Directrice académique des programmes de la Grande Ecole, Julie Thinès, et Jérôme Flammier, responsable pédagogique des programmes sport à HEC, ont participé à une table ronde sur le thème « Structurer un écosystème ».
Julie Thinès : HEC Paris est prête à s’investir dans tous les secteurs qui façonnent le monde de demain. Le sport est identifié comme un secteur d’activité attractif, puissant, susceptible de pouvoir contribuer au rayonnement de la France et d’apporter des réponses aux enjeux de transformations sociétales chers à notre institution. Le caractère total et universel du sport, sa puissance émotionnelle et les liens qu’il génère sont autant de leviers dont nous devons nous saisir pour accompagner nos étudiants vers les décisions qui guideront nos sociétés. C’est naturellement que l’école unit ses forces avec celles de partenaires de longue date : Bpifrance et EY dans ce projet Sport Définition. Cet engagement reflète la volonté commune de soutenir l'innovation, promouvoir l'excellence et contribuer au rayonnement économique du sport en France et dans le monde.
Jérôme Flammier : Il est important aujourd'hui de définir ce dont on parle aujourd’hui lorsque l’on évoque sport et formation. On parle bien ici de formation mais quelle formation ? Pour qui ? Le dénominateur commun pour nous ici c'est le secteur économique. Au cours de nos discussions, on s'est rendu compte que nos objectifs s'articulent autour de cinq grands enjeux, cinq grands axes de formation autour de l'ingénierie pédagogique, autour des innovations pédagogiques au sein des programmes qu'on développe. Je vous parlerai de trois ici. Le premier axe, c’est identifier les expertises à développer. Le deuxième nous pousse à valoriser l’excellence française. Le dernier axe s’articule autour de la création d’une culture nationale pour sensibiliser les Français à notre compétitivité, notre attractivité et notre influence dans le monde du sport.
Julie Thinès : Notre école s’est engagée auprès des organisateurs de cet événement car le sport est en pleine expansion et nous souhaitons contribuer notre expertise dans les domaines de management, logistique, marketing et économie. Nous partageons votre dynamisme et esprit entrepreneurial qui peuvent servir le sport business. Je salue les étudiants d’HEC présents à cet événement qui se sont tellement impliqué dans notre programme Sport & Business. Ce secteur économique étant en développement, nous sommes convaincus à HEC que nous pouvons transmettre nos connaissances et former des talents et des compétences. Nous avons envie de créer les capacités nécessaires qui vont permettre au secteur du sport de développer son économie et son essor. Nous allons étudier les nouveaux métiers que se construisent dans le sport, surtout ceux liés à la data et à la culture des start-up.
Nous allons étudier les nouveaux métiers que se construisent dans le sport, surtout ceux liés à la data et à la culture des start-up.
Jérôme Flammier : Nous misons sur la dynamique d'organisation des grands événements sportifs internationaux en France que l'on observe depuis quelques années. Ceci oblige les responsables de formation que nous sommes à apporter des contenus à ce sujet. Il faut équiper un secteur qui est un fort consommateur d'équipements sportifs. Il y a cette dimension d’un secteur qui est fait de récits et de beaucoup d'imaginaire et qui a une forte capacité aspirationnelle. Et puis enfin, il y a les financements. Comment est-ce qu'on finance ce secteur ? Quelle est la part des fonds publics, la part des fonds privés ? Quels capitaux peut-on attirer autour de nos dispositifs de formation ? C'est tout de même le nerf de la guerre. A travers les cinq axes que nous avons développés, nous voyons la dimension transversale de cette thématique. Nous le voyons dans les 12 commissions qui, comme la nôtre, se sont réunies depuis le mois de février. C’est l'enjeu de la formation pour le secteur. Nous sommes au cœur du réacteur quand on parle de formation. Tous les dirigeants à qui on a fait appel pour réfléchir au secteur économique du sport, tous ont évoqué les enjeux forts en termes de stratégie, d'attractivité et de compétitivité du secteur. Il y a donc un besoin fort de former les futures forces vives du secteur.
Depuis juin, Jérôme Flammier est chef de projet INSEP Campus d’Excellence. Mais il continue à œuvrer avec HEC pour l’essor du programme Sport & Business. La relation construite avec BPI et EY pour la conférence Sport Définition a donné lieu à un document de 43 pages, « Le panorama », disponible en ligne.