Adriana Massino
Le parcours international de la mission développement avec UC Berkeley a été une formidable opportunité pour donner une dimension internationale à mon entreprise
D'origine italienne et polonaise, j'ai commencé mes études par une licence en philosophie suivi par un master en Management à l'Université de Cambridge. J'ai ensuite travaillé en communication et marketing pour des entreprises telles que Google. Mon besoin de retrouver plus de liberté et de sens dans mon travail m'a enfin poussée à devenir autoentrepreneur et à me focaliser sur ma vraie passion, les animaux et la nature. C'est ainsi que j'ai participé en 2016, à la création du premier hôpital pour hérissons en Italie, et que j'ai décidé de lancer ma start-up Vetolib, une plateforme dédiée au bien-être des animaux.
Un choix évident
Ayant vécu dans plusieurs pays d'Europe du Sud (Italie et Espagne) et d'Europe du Nord (Angleterre et Pologne), j'ai retrouvé en France l’équilibre dans lequel je me sens épanouie : une culture à la fois rigoureuse et respectueuse des besoins de la société dans sa diversité, mais aussi ouverte, tolérante et génératrice de créativité. Cette culture est fondamentale pour le développement d'un écosystème entrepreneurial gagnant, et on la retrouve également dans les valeurs et dans la structure du MS Entrepreneurs d’HEC. Quand j'ai décidé de créer ma start-up, le choix du MS s'est imposé tout naturellement : c'était la solution idéale pour m'accompagner dans mon projet et pour développer mon réseau à Paris, la capitale européenne de l'entrepreneuriat et ma ville de cœur.
L’humain au cœur du programme
Les compétences que j'ai développées sont d’abord de nature personnelle. J'ai toujours été fascinée par la création, mais en général je suis plus à l'aise dans le travail conceptuel et solitaire. Je n'étais par exemple pas habituée à travailler en équipe. Grâce à son aspect communautaire, caractérisé par de nombreux voyages avec la promotion, le MS m'a fait prendre conscience de ces défauts de personnalité. J'ai donc commencé à travailler sur moi-même pour acquérir plus d'empathie et d'efficacité dans l'action, car l'aspect relationnel et la concrétisation de ses idées sont à la base de l'entrepreneuriat.
Un échange décisif à UC Berkeley
Dans la première partie de l'année, nous avons eu l'occasion de pitcher nos projets devant des VCs. C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que mon projet Vetolib n'était pas intéressant si je ne ciblais que le marché français. Le parcours international de la mission développement avec UC Berkeley a été une formidable opportunité pour valider le concept sur le marché américain et donner à Vetolib une direction internationale, fondamentale pour son développement. Cerise sur le gâteau, pendant la mission développement à Berkeley j'ai finalement pu trouver le bon associé technique, après plusieurs tentatives infructueuses.