Des étudiants en master relèvent le défi « Digital Link » de GS1
25 étudiants en master issus d’HEC Paris et de l'école de création visuelle e-artsup ont passé les deux dernières semaines à relever un défi d’une haute technicité lancé par GS1 France. Chacune des six équipes a développé des cas d'usage innovants fondés sur le standard Digital Link. Ce standard entend répondre aux nouveaux besoins en information des clients confrontés aux enjeux croissants en matière de confiance, de choix, d'éthique et d'écologie.
Le standard Digital Link de GS1 permet d’accroître la flexibilité et les possibilités de ces numéros que nous pouvons tous apercevoir sous les codes-barres, appelés identifiants GS1, d'une manière difficilement imaginable il y a dix ans, lorsqu’on envisageait l'avenir du commerce de détail. Avec plus de 5 milliards de codes-barres scannés chaque jour dans le monde, le standard Digital Link est en train de créer ce qu'un observateur a appelé « un changement de philosophie dans la relation au monde des objets ». « Cela signifie, » écrivent ses promoteurs, « que les identifiants GS1 contribuent à fidéliser les consommateurs, à améliorer les informations de traçabilité de la chaîne d'approvisionnement, les API des partenaires commerciaux, les informations sur la sécurité des patients… »
Mais comment faire pour que ce bond en avant technologique reste centré sur l’humain ? C'est la question qu'ont posée Erwan Gringoire, intervenant à HEC et coach des étudiants, et Magali Granger, nouvelle responsable produit chez GS1 France. L’organisme parisien a créé une chaire à HEC Paris et partage activement avec les étudiants son savoir-faire en matière de standards destinés aux chaînes d'approvisionnement et de contenus numériques pour l’ensemble des canaux de vente. Erwan Gringoire et Magali Granger ont invité les 19 étudiants d’HEC et les six étudiants d'e-artsup participants à élaborer une étude de cas fondée sur la norme Digital Link, qui permettrait de fournir aux consommateurs des informations Digital Link dans le cadre de transactions B2B ou B2C. En raison de la crise sanitaire qui sévit actuellement au niveau mondial, les six équipes ont été contraintes de travailler à distance. Les étudiants concernés étaient confinés en France, au Maroc, en Belgique et en Italie.
Des contributions d'étudiants de haut niveau
Chaque équipe disposait d'une demi-heure pour présenter son étude de cas et répondre aux questions ciblées d'un jury de cinq personnes. Ce dernier était composé de dirigeants d'entreprises, de directeurs techniques et d'ingénieurs expérimentés, dont Laurent Tonnelier, directeur de Mobilead, Pernette Rivain, secrétaire générale de GS1 France, et Guibert Tchinde, cofondateur de Pivot & Co. Les équipes ont proposé toute une série de solutions destinées à faire face à des problèmes sociétaux majeurs, tels que le recyclage des articles de luxe, le renforcement de la confiance des consommateurs dans les produits de consommation, l'harmonisation des infrastructures de transport pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la réduction des coûts environnementaux dans l'industrie de la mode...
« Saluons d’abord le travail considérable que vous avez tous accompli, » a indiqué Pernette Rivain, la porte-parole du jury, avant de désigner l'équipe victorieuse. « Le défi lancé n'était pas facile à relever et nous avons vu la détermination dont vous avez tous fait preuve. Vos présentations étaient toutes très bien structurées, les transitions étaient fluides et vous avez fait preuve d’un grand professionnalisme. Pour chaque étude de cas, le travail de recherche a été minutieux, ce qui nous a permis de découvrir beaucoup d'informations utiles. » C'est l'équipe n°3 qui a remporté la victoire, avec un projet intitulé IMPACT. Celui-ci portait sur la confiance en la capacité des marques à respecter l'environnement, à produire des marchandises de haute qualité, à traiter décemment leurs employés et à défendre des causes sociales. Les quatre étudiants ont dressé le tableau des nouvelles orientations d'un marché en pleine expansion et se sont intéressés au mouvement Clean Beauty. Ils ont expliqué comment la technologie Digital Link de GS1 pouvait contribuer à « ouvrir la voie à l'information des consommateurs ».