HEC et Natixis : un partenariat sous les projecteurs
Natixis, la marque des services financiers mondiaux du Groupe BPCE, et HEC Paris ont signé le 20 septembre dernier un nouveau partenariat, pour développer les infrastructures sportives de l'école et envisager l’organisation d’une Coupe du monde de rugby mixte HEC-Natixis, un format encore inédit à l’échelle académique. La cérémonie a été l’occasion de renforcer les liens entre HEC et Natixis , quatre ans après l’engagement de celle-ci dans la création de la chaire X-HEC « Business Analytics for Future Banking ».
(© Natixis)
Lors d'une cérémonie placée sous le signe de la bonne humeur et de la convivialité, Nicolas Namias, Directeur Général de Natixis, et Eloïc Peyrache, Directeur Général et Dean d'HEC Paris, ont signé un accord destiné à favoriser le développement du rugby masculin et féminin à HEC. Natixis financera ainsi la mise en place de nouveaux projecteurs écologiques pour le terrain de rugby du campus, qui sera rebaptisé Natixis Rugby Stadium. A l’échelle internationale, Natixis soutiendra une initiative lancée par HEC visant à créer une Coupe du monde de rugby mixte, destinée aux établissements d'enseignement supérieur. « Ce partenariat reflète une fois de plus notre engagement commun pour le sport, en particulier le rugby qui incarne des valeurs communes de solidarité et d'effort collectif », a souligné Nicolas Namias devant un public composé d'étudiants, et de collaborateurs d'HEC et de Natixis. « Nous sommes très heureux d'approfondir notre relation avec Natixis à travers des projets qui favorisent l'accès au sport et à l'éducation pour les femmes comme pour les hommes », a ajouté Eloïc Peyrache, qui a insisté sur le lien qui unit les athlètes et l’impact social.
Le partenariat prévoit la construction de quatre projecteurs suspendus à 20 mètres de haut pour éclairer le terrain de rugby : ils utiliseront la technologie LED (Light Emitting Diode), qui permet de diviser par huit la consommation d'électricité et de bénéficier d’une durée d’utilisation six fois supérieures aux ampoules traditionnelles. « Cet engagement en faveur de la réduction des coûts énergétiques s'inscrit pleinement dans la démarche de développement durable inscrite au cœur des stratégies RSE que nous avons lancées depuis plusieurs années », explique Nicolas Namias. « Ces stratégies sont aussi l'une des trois raisons qui nous rendent très attractifs pour les étudiants d'HEC. Nous sommes actifs dans la finance durable depuis le début des années 2000, bien avant d'autres structures bancaires. Cela a notamment conduit à la création de Mirova, notre société de gestion d'actifs de conviction dédiée à l'investissement durable, ou encore à notre Green Weighting Factor dans la banque de financement et d'investissement, pour décarboner notre bilan et s'aligner sur la trajectoire des 2°C fixée par l'Accord de Paris. »
Cécile Tricon-Brossard, directrice des ressources humaines de Natixis, développe les deux autres raisons : « C'est formidable de commencer chez Natixis, car nous sommes une société à taille humaine, ouverte au dialogue et à l'autonomie, ce qui est particulièrement apprécié par les jeunes diplômés qui nous rejoignent. Nous proposons un large éventail de métiers, allant de la finance à la gestion des risques, en France comme à l’étranger. » Le caractère multinational de la société de services financiers (une centaine de nationalités dans les 35 pays où elle est implantée) correspond en effet bien à la diversité des étudiants d'HEC.
Alors que les clubs de rugby masculin (RCH) et féminin (FHR) de l'école intègrent peu à peu des étudiants de tous horizons géographiques, ce dernier s'est déjà illustré sur la scène internationale. « Nous avons remporté quatre fois la coupe de France et l'année dernière, nous avons fêté nos 20 ans d'existence en remportant le championnat interuniversitaire à Rome », explique Agathe, ailier. « Dans ce domaine, nous sommes devant l'équipe masculine, qui a fait de gros progrès l’an dernier, en prenant la troisième place des championnats nationaux. » Sa camarade Anne-Sarah souligne la popularité croissante du rugby à HEC, auprès des deux sexes. « C'est particulièrement le cas parmi la population étudiante féminine », explique la troisième ligne. « Nous sommes passées de quatre en 2004 à 60 aujourd'hui. Nous ne sommes donc plus très éloignées de l’effectif de 80 atteint par l'équipe masculine du RCH. »
Réinventer la Coupe du monde de rugby
La perspective d'un tournoi de rugby mixte à sept est donc d'autant plus séduisante. Cette variante du touch rugby à sept gagne du terrain en France, où près de 170 clubs de rugby mixte ont été créés, et jouent sur des demi-terrains des matchs qui durent de douze à vingt minutes. Vincent, le pilier du RCH, y voit une occasion fédératrice, qui pourrait accélérer la volonté de l'école de créer un championnat du monde des établissements d'enseignement supérieur, dans les années à venir. « Il y a des moments où nous nous entraînons ensemble : c'est mutuellement bénéfique et plus exigeant physiquement qu’on ne pourrait le croire. Je vois l'idée vraiment décoller aujourd’hui, après les années de progression que nous avons pu connaître séparément. »
Une grande partie de ces progrès peut être mise au crédit de Florent Guichard, qui a été pendant douze ans l'entraîneur de l’équipe de rugby d’HEC, avant d'occuper un poste d'entraîneur au Racing 92, l'un des clubs du Top 14 français. On notera d’ailleurs que le Racing 92 est accompagné par Natixis en tant que Parrain Officiel depuis 15 ans, période pendant laquelle le club a flirté avec les sommets du rugby européen. « Un championnat du monde universitaire a du sens, car il fédère les étudiants comme aucune autre discipline ne peut le faire », observe Florent Guichard. Christophe Mombet partage cet avis : après avoir entraîné pendant des années certaines des meilleures équipes françaises de club, il est aujourd’hui le directeur de l'école de formation du Racing 92, également soutenue par Natixis. « L'idée d'un championnat du monde de rugby mixte est excellente, à condition que des règles claires soient établies pour éviter les plaquages, les mêlées et autres contacts physiques forts. En combinant le savoir-faire du Racing 92, les quinze ans d'implication de Natixis dans le rugby de haut niveau, ainsi que les talents sportifs et business d’HEC, je pense que nous avons les ingrédients d'une recette gagnante. »
Nicolas Namias y voit lui aussi un accord parfait autour d'une passion commune, le rugby. « Ce partenariat Natixis-HEC Paris autour du rugby mixte fait écho à notre engagement commun en faveur de la parité, qui est fondamentale dans nos métiers. Accompagner le projet d'HEC autour d’un tournoi mondial était pour nous une évidence dès le départ, tant il est en adéquation avec nos propres ambitions. » L'école a désormais pour objectif de présenter la phase pilote de la Coupe du monde de rugby mixte HEC-Natixis d'ici fin 2022, avec une deuxième édition en 2023.
Trois questions à Nicolas Namias, Directeur Général de Natixis
Améliorer les installations de rugby à HEC Paris, soutenir la mise en place d’une coupe du monde de rugby mixte : pourquoi est-il important pour vous aujourd’hui de soutenir ces initiatives ?
Nicolas Namias: Nous sommes très fiers de soutenir la rénovation de ces installations et de permettre ainsi aux étudiants de jouer pendant les longues soirées d'hiver. Il y a une forme de continuité, puisque Laurent Mignon, président du directoire du Groupe BPCE et ancien directeur général de Natixis, a été diplômé d'HEC en 1986 et a une grande passion pour le rugby. Les choix techniques retenus rejoignent nos convictions environnementales, en remplaçant par exemple l'halogène par un éclairage LED. Et ce partenariat témoigne une nouvelle fois du soutien indéfectible de notre entreprise aux athlètes féminines, à l'image de notre soutien enthousiaste à l'équipe féminine de rugby du Racing 92. Nous sommes fiers que le Groupe BPCE soit un des partenaires premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. A ce titre, nous soutenons les athlètes masculins et féminins dans leur préparation à ces Jeux.
Comment ce nouveau projet pourrait s’articuler avec les engagements forts déjà existants de Natixis auprès d’HEC, notamment au travers de la chaire « Analytics for Future Banking », créée en 2018 avec l’Ecole polytechnique ?
Nous le voyons comme une continuation de cette initiative. Chaque année, les étudiants de ce programme travaillent intensément sur des algorithmes de data science réels et complexes que nous leur soumettons et nous aident à améliorer notre efficacité opérationnelle, développant ainsi de nouveaux services à valeur ajoutée. Je dois dire que nous sommes enthousiasmés, année après année, par la qualité de leurs travaux et de leurs présentations. Et nous avons pu utiliser les solutions les plus marquantes dans nos pratiques business.
L'événement d'aujourd'hui vient à la suite d'une série d'échanges que vous avez eus avec HEC et ses étudiants l'année dernière...
Oui, et je garde un excellent souvenir de mon échange avec eux en fin d'année dernière, pendant près de deux heures, autour des enjeux de la transition énergétique. J'ai pu sentir chez les étudiants l'enthousiasme, que nous partageons chez Natixis, pour mettre la quête de sens au cœur des stratégies d'entreprise. Nous avons investi dans cette direction et nous pensons que Natixis comme HEC peuvent et doivent participer à relever les trois grands défis de notre temps : les transitions environnementale, technologique et sociétale.