Un étudiant. Deux mondes.
Rencontre avec Anthony DUBOS
Anthony Dubos a 22 ans. Après deux années de classes préparatoires au lycée Saint-Louis de Gonzague de Paris, il intègre le programme Grande Ecole d’HEC. Actuellement en césure, il a effectué un premier stage de 6 mois au sein de l’agence de communication BETC. Passionné de stand-up, Anthony rêve d’en faire son métier. Afin de découvrir ce milieu de l’intérieur et de se constituer un carnet d’adresses, ô combien précieux, il vient de rejoindre la société Jean-Marc Dumontet Productions -propriétaire de célèbres salles parisiennes telles que Bobino ou le Grand Point-Virgule-, en qualité d’assistant production, communication et commercialisation théâtre et stand-up.
Le stand-up pour objectif
Anthony évolue au sein de deux mondes que l’on situe souvent aux antipodes l’un de l’autre : celui prestigieux des meilleures écoles de commerce mondiales et celui du stand-up parisien, où il devient alors Anthal. Pour lui, rien d’antithétique même s’il avoue que cette volonté de concordance est souvent mal appréhendée par les personnes qui l’entourent. Il lui faut l’expliquer avant d’être compris et soutenu : « Régulièrement, les artistes que je côtoie sont curieux de connaître les raisons qui m’animent à rejoindre ce milieu qu’ils savent précaire. Beaucoup se demandent ce qui me pousse à faire ce choix alors que mon futur diplôme pourrait me mener vers des carrières plus lucratives. »
Mais la passion ne s’explique pas. Lycéen, il écrit des sketchs qu’il met en scène sur sa chaîne YouTube d’alors. Depuis, ses followers ont laissé place à une véritable audience. Il a pour habitude de « tester » les sketchs qu’il écrit au Paname Art Café (repaire de comédiens actuels et en devenir) où il jouait d’abord devant quelques connaissances. Désormais, il peut se targuer de se produire devant un public toujours plus nombreux.
HEC x Stand-Up
Ces deux mondes, Anthony a même réussi à les faire cohabiter. En effet, il a représenté HEC lors du Campus Comedy Tour, un festival d’humour regroupant des comédiens issus de l’enseignement supérieur. En lice pour remporter le titre de « L’étudiant le plus drôle de France », il est arrivé en finale de l’édition 2019 où plus de 1000 personnes avaient assisté à sa prestation.
Désormais, Anthony privilégie l’aspect qualitatif de son travail à sa volonté de gravir les échelons du métier. « J’ai parfois l’impression d’avoir voulu aller trop vite. Pour être encore meilleur, il me faut mener mon introspection ainsi qu’une réflexion approfondie sur mon travail. Par le biais de l’humour, je souhaite faire passer des messages sans pour autant en devenir rébarbatif. Je l’appréhende telle une démarche intellectuelle. »
« HEC ne normalise pas ses élèves. Il n’y a nul souhait de nous faire « rentrer dans un moule ». Au contraire, les profils « atypiques » sont valorisés. Ce que souhaite l’école, c’est que nous soyons acteurs de notre réussite, que nous soyons épanouis, heureux, en somme. »
HEC : l’épanouissement personnel comme étendard
Anthony l’affirme : HEC l’a aidé à se lancer. Selon-lui, « Apprendre à oser » n’est pas qu’un slogan mais une réalité. « Contrairement à ce que l’on peut parfois entendre, l’école ne normalise pas ses élèves. Il n’y a nul souhait de nous faire « rentrer dans un moule », au contraire, les profils atypiques, si tant est que je puisse me qualifier ainsi, sont valorisés. Ce que souhaite l’école, c’est que nous soyons acteurs de notre réussite, que nous soyons épanouis, heureux, en somme. » Anthony en veut pour preuve l’accompagnement dont il a bénéficié, en la personne d’Eloïc Peyrache, Directeur des Programmes, entre autres. « M. Peyrache s’est rendu très disponible au moment où je me cherchais moi-même, où j’étais pris de doutes. Il a été d’un grand soutien dans ma démarche. » L’année de césure et la possibilité d’effectuer une partie de son cursus à l’étranger convergent également en ce sens. Durant 6 mois, Anthony a eu la chance d’étudier le business et le cinéma à l’University of Southern California. Ces périodes charnières ont pour objectif de confronter les étudiants au réel en leur permettant d’appliquer leurs savoirs théoriques. « Rejoindre HEC, c’est avoir la chance de se réaliser, tant professionnellement que personnellement » conclut Anthony.
Découvrez Anthal et suivez-le sur Instagram : antho_dubos