Portrait HEC Stand Up : de commerciale à entrepreneure
Découvrez comment Veena Subarayadu, participante de la formation HEC Stand Up en 2019, entrepreneure dans le domaine de la beauté, s'est lancée dans l'aventure entrepreneuriale avec Kissy Pop-Up et souhaite aujourd’hui lever ses premiers fonds.
Bonjour, Veena, peux-tu nous parler de ton entreprise ?
Je travaille actuellement à la création d’une entreprise spécialisée dans le soin des lèvres, KISSY POP-UP. Je m’adresse davantage aux femmes qui aiment prendre soin d’elles., mais les, hommes ne sont pas exclus…(Rires)
Mon objectif est de proposer des produits qui allient l’univers de la beauté et celui de l’écologie. Parce que les produits naturels sont ce qu’il y a de mieux pour notre propre beauté et qu’il est essentiel de respecter l’environnement qui nous entoure.
J’apporte beaucoup de valeur également à la place de la femme au sein de la société. Prendre soin de soi est une façon aussi de se protéger. En tant que femme, mettre du maquillage peut être une manière de s’affirmer ou de se préparer à affronter le monde extérieur.
Quel est ton parcours ?
J’ai toujours travaillé dans le domaine commercial. C’est un secteur qui m’amuse et que je trouve passionnant. J’ai eu beau tenter de faire autre chose, j’y suis toujours revenue. Quand j’ai compris que j’avais cette fibre commerciale innée, je me suis dit : autant l’assumer à fond et aller jusqu’au bout du rêve !
Quelles ont été tes motivations à entreprendre ?
Je dirais tout d’abord le partage, j’aborde le commerce par la relation humaine qui est la base essentielle à tout projet. Aller à la rencontre de ses futurs clients, parler avec eux et chercher à les comprendre avant de vouloir leur vendre quelque chose à tout prix. Et même avec les technologies actuelles et les réseaux sociaux, si les interactions en face à face sont moins nombreuses, les relations humaines restent privilégiées.
Avais-tu des appréhensions avant de te lancer dans l’entrepreneuriat ?
Je savais que j’avais certaines compétences dans la vente, mais je me suis beaucoup demandé si j’avais les épaules assez solides pour pouvoir gérer tout ce que cela entraîne. Je crois que j’avais peur de ne pas y parvenir parce que j’avais une vision assez mystique de la femme entrepreneure.
Finalement, l’aventure de l’entrepreneuriat me donne une nouvelle énergie. Je crois pouvoir dire que ça me donne des ailes !
Quels freins as-tu rencontrés ?
En réalité, je n’ai pas vraiment senti les difficultés. J’y suis allée à mon rythme, étape par étape, en passant au-dessus des obstacles ou en les contournant. Et maintenant, quand je regarde le chemin parcouru je me dis : ouah ! J’ai déjà fait tout ça !
Pour moi il n’y a pas de problème qui ne peut trouver de solution. En gardant un esprit positif, je crois que l’on peut absolument tout réussir.
« Nous avons toutes les clefs nécessaires à la réalisation de nos projets.
Elles sont à l’intérieur de nous, il suffit de les activer. »
Quel conseil de Stand-Up appliques-tu le plus ?
Toujours avoir un plan B !
Nathalie Riond, professeur et intervenante principale de la formation HEC Stand Up, nous a beaucoup coachées sur le fait de savoir rebondir. Pour le coup, mes plans A ne fonctionnent jamais… Et mes plans B sont de grandes réussites ! (Rires). C’est justement ce qui vient tester notre capacité à s’adapter et à affiner nos idées et à nous réinventer sans cesse. Et bien souvent, ce qui en ressort se révèle bien meilleur que ce que nous avions envisagé !
De quoi aurais-tu besoin aujourd’hui pour avancer dans ton projet ?
Aujourd’hui, je commence à me pencher sur le côté financier du projet. J’étudie les crownfunding, je me prépare à aller voir des investisseurs… C’est quelque chose de nouveau pour moi et ce n’est pas forcément encore évident de faire toutes ces démarches. C’est un véritable challenge, mais c’est justement ça qui me motive.
Quel conseil donnerais-tu aux futures entrepreneures ?
Je leur dirais de garder leur optimisme et de cultiver leur résilience !