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Institut Sustainability & Organizations

Rencontre entre économistes et praticiens pour relever le défi de l'économie inclusive

« Comment la recherche expérimentale pourrait-elle aider les entreprises à relever de véritables défis sociaux ? » Tel était l'objectif ambitieux de la toute première édition de l’Inclusive Economy Day organisée par HEC, à laquelle ont participé des universitaires du monde entier. Cet événement, qui s'est déroulé le 13 avril, a permis d'explorer les défis auxquels sont confrontés les chercheurs et les praticiens et de proposer des solutions possibles lors de sessions de brainstorming auxquelles ont participé des partenaires tels que la Croix-Rouge, Schneider Electric, Archipel & Co, Action Tank, le Crédit Coopératif et HEC Stand Up.

« Les dernières décennies de croissance n'ont pas été inclusives. » C'est par ces mots que le doyen d'HEC, Eloïc Peyrache, a ouvert la journée de conférence sur l'économie inclusive, à l'heure où la croissance non inclusive a entraîné l'augmentation de l'extrême pauvreté dans le monde, un développement non durable et l'apparition de mouvements de protestation de masse. « À HEC Paris, nous sommes convaincus que le monde des affaires a un rôle essentiel à jouer dans la construction d'une société plus équitable », a poursuivi M. Peyrache, soulignant combien HEC s'efforce d'inculquer à ses étudiants le sens des responsabilités : « Nous devons agir rapidement pour une transition juste. Notre raison d'être est la suivante : par la recherche, l'éducation et l'action, nous avons un impact sur le monde des affaires et la société, et nous contribuons à un monde plus inclusif, plus prospère et plus durable. »

Diverses questions sociétales ont été abordées lors de la conférence du matin, organisée par l'Institut Society & Organizations (S&O) d'HEC, avant que les participants ne se divisent en petits groupes pour réfléchir à une « recherche-action » et à des solutions pratiques pour relever les défis sociétaux. Plus d'une centaine d'étudiants, de professeurs et de membres du personnel d'HEC ont participé à cet événement organisé autour de quatre sessions de recherche et de deux discussions sur la recherche-action. « C'était une occasion idéale pour présenter mes travaux de recherche », a déclaré S.M. Musa, doctorant au département de gestion stratégique et d'entrepreneuriat de la Rotterdam School of Management. Il était l'un des 22 orateurs issus du monde de la recherche et du monde des affaires. Et de poursuivre : « Le public présent ici est très réceptif à mon travail sur les réfugiés rohingyas au Bangladesh. Généralement, ce n'est pas le genre de domaine qui intéresse les écoles de commerce ou les organisateurs de conférences, car cela ne leur rapporte rien. Mais cet événement offre un lieu de discussion sur la question de l'inclusion. Et aujourd'hui, j'ai pu constater que les participants étaient très réceptifs. »

Sandra Portocarrero, post-doctorante péruvienne à la Columbia Business School, autrefois sans papiers aux États-Unis, a mené un long combat personnel pour arriver là où elle en est aujourd'hui. Oratrice invitée à HEC, la chercheuse se confie : « Le corps professoral est extraordinaire, je suis touchée que tant de gens s'intéressent à la question. Au cours de cette conférence, de nombreux professionnels m'ont approchée après mon intervention pour me faire part de ce qu'ils font. Des personnes qui sont dans le monde des affaires depuis des décennies et qui s'intéressent à ce type de questions sociales, à l'impact social. Les universitaires contribuent, eux aussi, à leur manière, à la création d'une société meilleure et d'une économie plus inclusive. » Sandra Portocarrero étudie depuis de nombreuses années le parcours de certains des 830 000 entrepreneurs sans papiers que comptent les États-Unis. « Dans le cadre de mes recherches qualitatives, je mets en œuvre des approches expérimentales sur le terrain. Il est important d'étudier l'activité des migrants et de voir comment leur volonté d'entreprendre surmonte les obstacles dressés par la société. Nous avons tant à apprendre de ces entrepreneurs mais les discours politiques sur les sans-papiers tendent à passer sous silence ces questions. Je remercie donc HEC Paris d'avoir organisé cet événement ».

 

Travail en équipe et Bienfaits psychologiques

Dans un domaine très différent, Maria Guadalupe, professeure d'économie à l'INSEAD, a exposé le fruit de ses années de recherche sur la sécurité psychologique dans les entreprises. Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle a étudié 1 000 équipes au sein de la multinationale pharmaceutique Novartis (7 000 personnes au total) et a constaté que les relations interpersonnelles augmentaient la sécurité psychologique de 4 %. « La sécurité psychologique repose en réalité sur l'inclusion des collaborateurs et la prise de risques personnels », a expliqué Mme Guadelupe au cours d'une brève pause. « Non seulement cela favorise le bien-être des membres de l'équipe, mais cela leur permet aussi d'exprimer leurs idées, de se contredire sans crainte. Résultat : les équipes sont plus innovantes et plus performantes. »

Ces recherches font parfaitement écho à celles menées par Rem Koning, qui a également pris la parole lors de la conférence. Ce professeur assistant à l'Unité stratégie de la Harvard Business School est intervenu dans le cadre de la conférence, avec une présentation au titre pour le moins intrigant : « When Do Ideas Attract Talent? » (Des idées et des talents). Il s'est penché sur les start-up américaines et sur le constat que les initiatives ciblant les afro-américains, les femmes et les travailleurs âgés peinent parfois à attirer les talents nécessaires à la réussite de l'entreprise. « Aux États-Unis, les start-up sont composées à 80 % d'hommes », explique le jeune universitaire dont la recherche porte sur les moyens d'élargir les avantages de la croissance et de l'innovation dans les start-up. « Et ces hommes ne sont pas toujours enclins à travailler sur des projets ciblant les femmes, soit parce qu'ils sont bercés de préjugés et de discriminations, soit parce qu'ils ne sont pas à l'aise avec ces sujets délicats. Jugeant ces projets peu intéressants, voilà pourquoi il n'existe pas de start-up qui tirent leur épingle du jeu dans le domaine de la santé des femmes, par exemple. » Désireux de favoriser le changement, Rem Koning travaille à la mise en place d'une plateforme d'embauche « qui nous permet de comprendre ce qui, dans une idée, attire tel ou tel type de talent, et donc de savoir si certaines idées attirent plus facilement les talents, ou s'il est nécessaire d'en changer l'échelle. »

Rem Koning s'est dit très agréablement surpris des retours qu'il a reçus à l'issue de la conférence : « Une participante m'a confié que notre travail résonnait complètement avec sa propre expérience en France, où ces défis sont tout aussi présents, si ce n'est plus, qu'aux États-Unis. Finalement, je ne pense pas que les conclusions que nous avons tirées des 40 000 start-up et demandeurs d'emploi que nous avons étudiés aux États-Unis diffèrent beaucoup de celles du reste du monde. Je me réjouis également des parallèles que j'ai pu trouver dans les travaux de recherche que Nathan Wilmers (du MIT Sloan, ndlr) nous a présentés. Son article sur le déclin des inégalités comme conséquence de la réorganisation du travail, dans le contexte de la résurgence du pouvoir des travailleurs, est particulièrement édifiant. Les femmes sont de plus en plus représentées sur le marché du travail, un progrès certes lent, mais constant. Je ne voudrais donc pas que les aspects négatifs viennent occulter les avancées positives que l'on observe dans ce domaine. »

Rem Koning pendant sa présentation « When Do Ideas Attract Talent? » (Des idées et des talents)
Rem Koning

Le Potentiel des Entrepreneurs sans papiers

Les débats qui ont eu lieu lors de la conférence ont également inspiré à Sandra Portocarrero de nouvelles idées sur les conséquences pratiques. Avant son intervention sur les entrepreneurs sans papiers, elle a projeté un film d'animation émouvant intitulé « How Will You Use Your Voice » (Comment faire entendre ma voix), qui s'inspire de sa propre expérience d'immigrée péruvienne. En parallèle de son travail à la Columbia Business School, Sandra Portocarrero fait désormais aussi entendre sa voix en tant que chercheuse en politique publique à la Harvard Kennedy School of Government : « Les échanges que j'ai eus avec quelques professionnels, ici à HEC, m'ont amenée à réfléchir aux implications de mes recherches sur le gouvernement et la politique, un sujet sur lequel je ne m'étais pas vraiment penchée jusqu'à présent. J'aimerais creuser la question pour voir comment mes recherches peuvent contribuer à éclairer les politiques, à défendre les entrepreneurs sans papiers sur le plan humanitaire. Mais aussi sur le plan commercial, car, quel que soit l'angle sous lequel on se place, il paraît logique de régulariser ces immigrés ou de leur accorder un statut différent. »

Pendant les quatre années consacrées à l'étude des réfugiés rohyinga à Kutupalong, le plus grand camp de réfugiés au monde, SM Musa a également eu envie de combiner recherche doctorale et engagement : « J'ai noué une relation très forte avec plus de 10 informateurs au cours de mes 14 mois de séjour dans le camp », a-t-il déclaré à l'issue de la séance de clôture de la conférence. « Sans leur aide, je n'aurais pas pu faire cette recherche. Sur le plan psychologique, c'est extrêmement difficile et contraignant. Quand j'ai découvert les conditions abominables dans lesquelles vivent les réfugiés... quand j'ai été témoin de tout ça, je ne pouvais pas fermer les yeux. Pourtant, ces migrants ont créé une solide communauté d'affaires qui s'est greffée à leur structure sociale traditionnelle et a été juxtaposée aux ONG dites d'élite qui travaillent là-bas. » Le chercheur de la Rotterdam School of Management poursuit : « Ces modestes initiatives entrepreneuriales ont eu un fort impact social qui a modifié les schémas d'inclusion et d'exclusion qui existaient en Birmanie, pays qu'ils ont fui. Les mois passés là-bas m'ont permis de réaliser à quel point nous sommes privilégiés. Un million de réfugiés sont entassés dans ce camp et la température avoisine souvent les 40° C. Venant des Pays-Bas, je suis tombé malade plusieurs fois. J'étais très fragile. Mais ils n'abandonnent jamais. Ils rebondissent toujours, même là où les rêves ne sont pas permis. Le lien, la relation que j'ai avec ces gens, je crois que c'est grâce à l'énergie qu'ils m'ont donnée que j’ai pu continuer. Je prévois d'y retourner dans quelques mois. »

 

Jacques Berger pendant la conférence HEC Inclusive Economy Day
Jacques Berger, Directeur de l'Action Tank

 

Changer les mentalités des praticiens, des universitaires et des étudiants

La contribution de SM Musa figurait parmi les 11 interventions percutantes, souvent personnelles, d'universitaires venus des deux côtés de l'Atlantique. À chaque session, un praticien venait aussi livrer son point de vue afin d'établir un lien entre la théorie et la pratique. Jacques Berger, Nathalie Riond, Maureen Sigliano et Gilles Vermot Desroches ont apporté leur expertise professionnelle au débat. Les étudiants et les professeurs ont assisté à la présentation de l'étude du professeur Kim Hyunjin de l'INSEAD portant sur l'impact de la communication d'objectifs multiples au sein d'une entreprise du secteur de l'énergie. Denisa Mindruta, professeure associée à HEC, a présenté son travail sur les opportunités entrepreneuriales pour les chômeurs qui sont devenus propriétaires d'une entreprise. Son collègue Leandro Nardi a, quant à lui, décrit les complémenteurs de plateforme issus de communautés défavorisées en temps de crise. Au cours de la même session de recherche, Sarah Wolfolds, du Cornell SC Johnson College of Business, s'est penchée sur la désignation des coopératives de crédit pour les personnes à faibles revenus. Dan Wang, de la Columbia Business School, a invité le public à réfléchir sur les liens entre les communautés, le conseil aux petites entreprises et la croissance des entreprises.

Cette première édition de l'IE Day était co-organisée par la directrice exécutive du S&O Inclusive Economy Center à HEC, Bénédicte Faivre-Tavignot. Elle a insisté sur les liens établis tout au long de la journée entre les chercheurs et les praticiens invités : « Me définissant moi-même comme une "personne hybride", je suis admirative des ponts qui ont été construits tout au long de la journée entre ces deux communautés », a-t-elle déclaré dans son discours de clôture. « Les travaux menés par notre Centre doivent avoir un impact. Nous voulons encourager les praticiens à opérer des changements systémiques qui réduisent les inégalités dans le monde. Nos discussions doivent permettre aux entreprises de jouer un rôle plus important dans la société. Nous les soutiendrons par le biais de nos réseaux de recherche et de nouveaux cours pour nos étudiants, destinés à changer les mentalités alors qu'ils entrent dans le monde professionnel. »

Gilles Vermot Desroches est l'un de ces praticiens qui collabore depuis une dizaine d'années avec S&O. Le directeur de la citoyenneté d'entreprise chez Schneider Electric, l'un des sponsors de S&O, est venu présenter l'Impact Company Lab, une plateforme d'expérimentation mondiale qu'il a contribué à mettre en place avec HEC Paris pour accroître l'impact sociétal positif des entreprises. « Avec mes collègues d'Orange, de BNP Paribas, de Each One, etc., nous sommes là pour trouver de nouvelles idées afin de répondre aux défis sociétaux croissants », a-t-il déclaré. « Même s'il s'agit d'un sujet souvent délicat, il n'en demeure pas moins riche et absolument essentiel. L'Impact Company Lab cherche à aider les entreprises à identifier les leviers les plus porteurs pour opérer des changements transformateurs sur le plan du capitalisme, de la durabilité et de l'économie inclusive. Nous espérons que les entreprises seront de plus en plus nombreuses à nous rejoindre. »

 

Gilles Vermot Desroches pendant la conférence HEC Inclusive Economy Day
Gilles Vermot Desroches

 

Faire une place à l'Economie Inclusive dans les écoles de commerce

Les mots de M. Vermot Desroches ont fait écho à ceux de la coorganisatrice Marieke Huysentruyt, directrice académique de l'Inclusive Economy Center et de l'Impact Company Lab. Mme Huysentruyt a présenté son travail relatif à l'impact des tragédies des réfugiés en Europe sur la RSE des entreprises. Elle a retracé les grandes lignes de cette journée qu'elle a qualifiée de riche et stimulante : « Grâce à vos travaux de recherche et aux discussions qu'ils ont suscitées, nous avons recueilli une multitude d'informations inédites sur la manière dont les entreprises peuvent contribuer à la construction d'une économie plus inclusive. Grâce à votre ouverture d'esprit, nous avons réussi à dépasser les différences disciplinaires et culturelles. Nous avons abordé de nombreux sujets. Nous nous sommes interrogés sur la manière dont les entreprises peuvent promouvoir l'inclusion des employés – par exemple, comment elles peuvent renforcer la sécurité psychologique de leurs employés, comment leur manière de créer des emplois influe sur les inégalités. Nous nous sommes aussi penchés sur la façon dont les entreprises peuvent rendre leurs produits plus accessibles aux groupes défavorisés. C'est donc pleine d'énergie que je repars de cette première édition de l’Inclusive Economy Day, convaincue de son importance et de son potentiel pour éclairer les débats et les actions des décideurs publics et des entreprises ».

Elle poursuit en évoquant les projets à venir : « Nous souhaitons remettre ça l'année prochaine, en nous appuyant sur cette première édition. Mais notre objectif est avant tout d'inscrire ces sujets dans les programmes des écoles de commerce du monde entier. L'économie inclusive a du mal à s'imposer dans nos établissements. Les écoles de commerce parlent de durabilité, mais pas assez d'inclusion. C'est notre combat et je suis fière de réunir d'éminents universitaires comme vous pour que nous explorions ensemble ce sujet. C'est un excellent message pour nos étudiants, qui montre que l'inclusion a sa place ici. Et ensemble, nous maintiendrons le lien avec les praticiens pour nous assurer que nos recherches ont un impact. »

La chercheuse belge se réjouit par ailleurs du projet qu'elle est en train de mettre sur pied avec Schneider Electric : « L'impact Company Lab a un bel avenir devant lui et je suis sûre que nous aurons l'occasion de collaborer ensemble », conclut-elle. Ce laboratoire vise à explorer le rôle que jouent les entreprises en matière de transition. Il les aidera également à identifier des opportunités pour opérer des changements transformateurs à l'aide, par exemple, d'évaluations d'impact randomisées destinées à apporter des réponses à des questions clés en matière de durabilité. Ce laboratoire espère avoir une portée et un impact à l'échelle mondiale.

 

Les participants à la conférence HEC Inclusive Economy Day
Les participants de l'IE Day fêtant le succès de l'inauguration de cette première édition (2023)