LA CRISE SANITAIRE DU COVID-19 IMPOSE LA SUPPRESSION DES ORAUX AUX CONCOURS DES CPGE
LA CRISE SANITAIRE DU COVID-19 IMPOSE LA SUPPRESSION DES ORAUX AUX CONCOURS DES CPGE
Du fait de sa durée, la période de confinement décidée par les pouvoirs publics le 16 mars 2020 ne permet plus la tenue des épreuves écrites aux dates prévues, du 27 avril 2020 au 8 mai 2020.
Par conséquent, les écoles de la BCE doivent maintenant organiser un report du calendrier des écrits, d’au moins un mois.
Plusieurs dates sont ainsi à l’étude aujourd’hui, en concertation avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et en coordination avec les autres concours CPGE (écoles d’ingénieurs, concours BEL, etc.).
Ces dates seront communiquées aux différentes parties prenantes dès que possible, dans le courant du mois d’avril 2020.
Dans tous les cas de figure, il est d’ores et déjà clair que les contraintes logistiques et les règles de prudence sanitaire ne seront pas compatibles avec le maintien des épreuves orales dans la foulée des écrits.
Ce constat a été effectué par l’ensemble des acteurs, à commencer par la tutelle elle-même, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a fortement pris position sur ce sujet.
Les Grandes Ecoles entendent agir ici de façon responsable, en suivant les injonctions du Ministère, et ce pour plusieurs raisons : outre le risque sanitaire pour les candidats et les membres de jury, qui est naturellement un point critique ici, le maintien d’épreuves orales impliquerait un report de la rentrée académique, ce qui serait une double peine pour les candidats : à la difficulté psychologique (et physique) d’un concours étiré jusqu’en août (ou jusqu’en septembre), s’ajouterait le problème d’une scolarité en Grande Ecole tronquée, car de nombreuses opportunités académiques se jouent dès les premiers jours de la rentrée de septembre, et ne peuvent être reportées sans préjudice pour les étudiants (parcours en Licence, doubles diplômes, etc.).
Dans ce contexte, la préoccupation d’HEC Paris et des autres Grandes Ecoles est très claire ; il s’agit de proposer un cadre :
- Qui respecte les impératifs sanitaires de lutte contre la propagation du virus
- Qui respecte l’équité de traitement entre les candidats, et ne crée pas de distorsion d’une école à l’autre
- Qui permette aux étudiants de suivre une scolarité non tronquée à la rentrée prochaine, via une date de démarrage inchangée
- La suppression de la phase orale est la seule réponse à même de garantir tout cela
C’est une décision exceptionnelle, en réponse à un contexte exceptionnel, et qui n’a pas vocation à être reconduite dans les années à venir, tant HEC Paris et les autres écoles sont attachées à cette phase du concours.
La décision de supprimer la phase orale du concours des Grandes Ecoles de Management a donc été prise en conscience par HEC Paris et l’ensemble des Grandes Ecoles de Management, le 24 mars 2020, et s’applique au concours 2020 uniquement.
Cela signifie donc concrètement que les candidats du concours 2020 seront classés et admis sur la base de leurs seuls résultats à l’écrit.
La procédure SIGEM demeure inchangée.