Couverture médiatique d'HEC Paris dans la presse francophone
Le Monde analyse le décrochage technologique européen, décrit par Mario Draghi comme une "trappe à technologie moyenne", marquant l'incapacité du continent à innover de manière disruptive. Antonin Bergeaud, économiste à HEC Paris, souligne que l’Europe peine à renouveler ses entreprises innovantes, contrairement aux États-Unis, où le top des entreprises les plus technologiques évolue constamment.
Challenges souligne l’essor des doubles diplômes ingénieur-manager, prisés par les étudiants des écoles de commerce pour renforcer leurs compétences scientifiques. Julie Thinès, Directrice exécutive des Affaires Académiques et Scolarité des Programmes Pré-expérience à HEC Paris, constate un intérêt croissant pour ces parcours, notamment dans les domaines de la data et de l’intelligence artificielle, permettant aux diplômés d’accéder à des postes stratégiques alliant technicité et management.
Se penchant sur le sujet des métiers les plus menacés par l'intelligence artificielle, France 2 cite une étude d'Antonin Bergeaud, professeur d'économie à HEC Paris, montrant que l’IA menace principalement les métiers répétitifs ou liés aux calculs, comme ceux de comptable, télévendeur ou traducteur. Toutefois, malgré les suppressions d’emplois, des opportunités émergent dans le secteur de l’IA.
La Tribune rapporte qu'HEC Paris, le fonds Daphni et les associations Live for Good et Les Déterminés s'unissent pour lancer Time4, un fonds d'investissement destiné aux entrepreneurs issus de territoires fragiles ou ruraux. L'objectif est d'accompagner une centaine de projets avec des tickets allant de 100.000 euros à 1 million d'euros pour combler un manque de financement en phase d'amorçage.
Dans une tribune pour Courrier Cadres, Étienne Krieger, professeur à HEC Paris, développe l'idée selon laquelle les mauvais managers, bien que nuisibles, peuvent paradoxalement encourager l’innovation et l’entrepreneuriat. Leur incompétence et leur management toxique peut inciter les salariés à rechercher davantage d’autonomie et de sens, motivant ainsi des reconversions et des créations d’entreprises.
Selon le baromètre HEC Paris-Viavoice-Le Nouvel Obs, 83 % des Français et 90 % des cadres craignent que les inondations meurtrières survenues en Espagne se produisent également en France. Si la compréhension des mécanismes du réchauffement climatique progresse, les Français attendent des mesures prioritaires en agriculture, urbanisme et santé, tout en restant divisés sur les compromis à faire pour la transition écologique.
Comme le rapporte Les Echos, HEC Paris a réalisé une levée de fonds historique de 213 millions d'euros dans le cadre de sa campagne "Impact Tomorrow", dépassant largement son objectif initial de 200 millions. Ces fonds, issus de 6 000 donateurs dont 30 % à l'international, financent des bourses pour renforcer la diversité, des programmes de recherche innovants et la transformation pédagogique, tout en consolidant l'autonomie financière de l'école face à l'absence de subventions publiques.
Yann Algan, professeur d'économie à HEC Paris, commente dans une interview pour L'Express les résultats du Baromètre des décideurs sur le budget 2025, à savoir que les Français rejettent les taxes et privilégient la réduction des dépenses publiques (57 % du PIB). Yann Algan critique les économies massives prévues pour 2025, jugées irréalistes et risquant la récession. Il préconise des réformes structurelles, une fiscalité plus équitable et une instance indépendante pour améliorer les prévisions fiscales.
Dans un article publié par Le Parisien, François Gemenne, professeur à HEC Paris et co-auteur du GIEC, critique l’absence de décisions concrètes à la COP29, qualifiant le financement de 1 000 milliards de dollars par an pour les pays du Sud de « très peu » au regard de l’échelle mondiale. Il insiste sur l’urgence d’actions techniques, telles que les garanties des banques centrales, pour éviter des résultats flous et inefficaces.
Dans une tribune pour Maddyness, Étienne Krieger, professeur à HEC Paris et expert de l'entrepreneuriat, explique l'intérêt d'une planification stratégique à rebours, qu'il qualifie de « rétro-ingénierie de l'exit ». Cette approche permet aux entrepreneurs de définir des objectifs clairs à moyen et long terme, tout en optimisant leur trajectoire de développement en fonction de leurs cibles de croissance et de valorisation.