Innovation, entrepreneuriat et apprentissage en ligne : quand un cadre a l’international trouve sa voie
François Lignon a toujours accordé beaucoup d'importance à l'apprentissage. En suivant le MSc in Innovation and Entrepreneurship de HEC Paris, il a appris bien plus qu'il ne l'avait espéré. Le programme était sa toute première expérience de formation en ligne, et François en a tiré de nombreux enseignements, au-delà même du contenu officiel du programme. Il en récolte d’ailleurs déjà les fruits.
La carrière de François Lignon a progressivement évolué de l'ingénierie au management. « Les managers avaient envie de me donner davantage de responsabilités » raconte-t-il. Bien qu'il considère avoir été bien formé par ces managers, François a remarqué quelques pièces manquantes à sa formation, principalement fondée sur l'expérience terrain.
« Je n'étais pas toujours sûr de ce que je faisais bien et ce que je faisais mal », reconnaît-il. « Au bout de 20 ans, on possède de solides compétences spécialisées, mais on est un peu moins à l’aise en termes de soft skills, et les assimiler n'est pas toujours évident. J'avais besoin de consolider tout cela », explique-t-il. Sa formation continue, plutôt informelle, provenait principalement d'observations et de formations internes. « À certains moments dans sa carrière, il faut se demander : Comment puis-je être plus efficace dans mon poste? »
Flexible mais puissant
À ce moment, François était vice-président en gestion de produits. Pour répondre à un poste aussi exigeant, avec des responsabilités familiales à assumer en parallèle, il savait qu'il lui fallait une formation qui ne lui demande pas d'être présent physiquement durant des semaines.
Le MSc in Innovation and Entrepreneurship de HEC Paris s'est imposé à lui comme la solution idéale. « Je pouvais étudier le soir et les week-ends tout en gardant mon travail, et en passant du temps avec mes enfants» explique-t-il. Il a aussi trouvé le format en ligne très complet et l'aspect entrepreneurial particulièrement intéressant. « On apprend le management d'entreprise, le management de produits, le suivi des coûts et des recettes, ainsi que la manière de financer un projet ».
Les échanges avec les autres étudiants et les assistants d'enseignement répondent aux besoins d'aide, de collaboration et de feedback au même titre que les cours magistraux. « Nous sommes restés en contact », explique François, qui cite un récent dîner à Paris avec d'anciens participants installés dans la capitale ou qui ont fait le déplacement pour l'occasion. « Tout le monde fait de son mieux pour se retrouver», raconte-t-il. « Ce master est fait pour offrir une vision globale, que ce soit en totale autonomie ou avec l'aide de HEC Paris.»
Bâtir des partenariats sur le long terme
Ce lien durable entre les élèves constitue une part vitale de ce que François a retiré du programme. Aujourd'hui encore, de nouvelles opportunités d'apprentissage continuent à apparaître à partir d'échanges avec d'anciens élèves. « On peut dire par exemple qu'on a du mal à comprendre certains aspects du cours, et quelqu'un répondra : Pas de souci, je peux t'expliquer ».
Dans un projet académique proche du speed dating, François a pu travailler en groupe avec un chirurgien orthopédique qui avait une idée de start-up. Elias Dagher avait imaginé une plateforme de téléconsultation qui permette aux médecins de s'associer à des spécialistes du monde entier pour résoudre des cas complexes. Mickey Edlin, un Américain manager de projet, et Stéphane Imbert, directeur commercial français installé à Dubaï, ont travaillé avec François et Elias pour mettre en commun leurs idées et développer le concept. Ensemble, ils ont créé Consulib, une entreprise qui connecte les patients et les docteurs entre eux lors de consultations médicales à distance.
Explorer les différentes voies de l'entrepreneuriat
François estime avoir découvert les différentes voies de l'entrepreneuriat grâce au MSc in Innovation and Entrepreneurship. « Si l'on a envie de travailler dans une start-up, affirme-t-il, on peut directement rejoindre une entreprise existante ». Et ce, en tant que business angel et fournisseur de capitaux, ou en tant que conseil consultatif. « J'ai découvert qu'il y a de nombreux moyens de s'impliquer dans une start-up pour nourrir sa propre motivation. »
Pour François, cela passe par son intérêt éternel pour l'innovation, bien au-delà du progrès technologique, comme il a pu le découvrir. « L'innovation, c'est faire évoluer des business models et l'innovation globale au sein des organisations. C'est là que commence l'entrepreneuriat. »